Paperback, 200 pages
Français language
Published Nov. 30, 2021 by Syllepse, M éditeur.
« fémonationalisme » : les instrumentalisations racistes du féminisme Nouvelles Questions Féministes
Paperback, 200 pages
Français language
Published Nov. 30, 2021 by Syllepse, M éditeur.
Au nom des femmes est une vaste étude sur les liens entre le racisme et le féminisme qui explore l’émergence de discours et de revendications concernant les droits des femmes émanant d’un ensemble improbable de partis politiques nationalistes de droite, de néolibéraux·ales et de théoricien·nes et responsables politiques féministes en France, en Italie et aux Pays-Bas. Pour décrire cette exploitation et cette introduction de thématiques féministes dans leurs campagnes islamophobes et xénophobes, l’autrice a forgé le terme « fémonationalisme ». Sara R. Farris démontre qu’en qualifiant les hommes musulmans de dangereux pour les sociétés occidentales et d’oppresseurs à l’égard des femmes tout en insistant sur la nécessité qu’il y aurait à sauver les femmes musulmanes et immigrées, ces groupes et ces politiques d’État se servent de l’égalité de genre pour justifier leur rhétorique et leurs politiques racistes.
Alors qu’en France, une série de dispositions racistes et islamophobes ont été et …
Au nom des femmes est une vaste étude sur les liens entre le racisme et le féminisme qui explore l’émergence de discours et de revendications concernant les droits des femmes émanant d’un ensemble improbable de partis politiques nationalistes de droite, de néolibéraux·ales et de théoricien·nes et responsables politiques féministes en France, en Italie et aux Pays-Bas. Pour décrire cette exploitation et cette introduction de thématiques féministes dans leurs campagnes islamophobes et xénophobes, l’autrice a forgé le terme « fémonationalisme ». Sara R. Farris démontre qu’en qualifiant les hommes musulmans de dangereux pour les sociétés occidentales et d’oppresseurs à l’égard des femmes tout en insistant sur la nécessité qu’il y aurait à sauver les femmes musulmanes et immigrées, ces groupes et ces politiques d’État se servent de l’égalité de genre pour justifier leur rhétorique et leurs politiques racistes.
Alors qu’en France, une série de dispositions racistes et islamophobes ont été et continuent d'être adoptées au nom de l’émancipation des femmes, de la « laïcité » et de la lutte contre le « séparatisme », la traduction de ce livre pionnier vient à point nommé.